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Histoire de la Turquie : De l'empire à nos jours, by Hamit Bozarslan
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Détails sur le produit
Broché: 590 pages
Editeur : Editions Tallandier (14 février 2013)
Langue : Français
ISBN-13: 979-1021000650
ASIN: B0091QPX7Y
Dimensions du produit:
23 x 3,3 x 16,5 cm
Moyenne des commentaires client :
3.3 étoiles sur 5
8 commentaires client
Classement des meilleures ventes d'Amazon:
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Tres intéressant !
Ce livre , écrit par un Turc remarquablement informé et objectif, donne un ensemble de clés qui permettent de mieux comprendre l'évolution actuelle de la Turquie. Si l'histoire du développement de l'empire ottoman depuis la conquête de Byzance par des tribus venues d'Asie Centrale a fait l'objet de nombreux ouvrages,il n'en est pas de même pour l'histoire plus récente. La partie XXème siècle à 2012 est une excellente synthèse de l'évolution politique turque qui passe de l'"ottomanisme" multiculturel, international, multireligieux vers une "turcité" recentrée sur l'Antolie, le pur sang turc et le sunnisme, qui conserve néanmoins un lourd héritage d'exercice du pouvoir de l'époque des sultans. Malgré une certaine aridité naturelle à ce genre d'ouvrage, il se lit assez rapidement sans que l'intérêt faiblisse
Bien détaillé et intéressant, néanmoins l'auteur défend la position d'une Turquie européenne en contradiction avec les événements de politique intérieure actuels. Le génocide arménien y est abordé.
Dans son « Histoire de la Turquie, de l'Empire à nos jours », Hamit Bozarslan s'attache avant tout à dresser le portrait de la Turquie contemporaine, du règne d'Abdülhamid II (1876-1909) aux années 2010. La fondation de l'empire ottoman, le décor impérial et son envers du XIVe au XIXe siècle, n'occupe que les 150 premières pages d'un ouvrage qui en compte 675.Le cœur du livre porte sur la nature de l'état ottoman puis turc. Empire ? Etat national ? Place de la religion ? L'auteur analyse en profondeur l'épuisement progressif du système ottoman, sa régénération sous l'influence des « Jeunes Turcs » puis sa transformation radicale avec Mustapha Kémal. Mais la république révolutionnaire et nationaliste kémaliste semble à son tour aujourd'hui avoir fait son temps. Les années de guerre (pendant et après la Première Guerre mondiale), la perte des provinces arabes et le génocide arménien occupent une place centrale dans la gestation et la mise en place de ces profondes mutations.L'ouvrage, très complet et très intéressant pointe les contradictions apparentes qui traverse la société turque contemporaine, à la fois occidentalisée mais aussi de plus en plus homogène dans sa dominante religieuse musulmane sunnite (les minorités sont désormais marginalisés, les Kurdes étant les dernier représentants importants de cet espace minoritaire). Le livre s'achève sur quelques cartes et de précieux tableaux chronologiques qui s'achèvent en 2012.Au bout du compte, le texte d'Hamit Bozarslan est avant tout un essai passionnant sur l'histoire et l'organisation politique de la Turquie ainsi que sur sa sociologie.
L'Empire ottoman est né en Anatolie et comprenait les Balkans, le Caucase, le Moyen- Orient et l'Afrique du Nord avant de devenir la jeune Turquie en 1923. Les historiens datent la naissance de l'empire en 1299. Osman Bey fonde la dynastie des Ottomans. Les Balkans, le Caucase, le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord sont conquis entre le 14ème et 16ème siècle. L'Empire ottoman devient un concurrent de l'Empire byzantin qu'il vainc définitivement en 1453 avec la conquête de Constantinople par Mehmet II. Du 13ème siècle au 16ème siècle, c'est la période dite classique dont l'apogée est atteint avec Soliman II le Magnifique (1520- 1566). Par la suite viendront les périodes dites de stagnation et de décadence. Nous pouvons faire allusion à la période de l'interrègne, de la discorde, du chaos avec des luttes fratricides pour gagner le sultanat. Une fameuse lutte opposera Mehmed CELEBI à son frère Musa qui sera exécuté en 1413. L'Etat se compose d'une solide minorité non musulmane. L'empire devient multiconfessionnel. Dans le même temps, la "Sublime porte" conquiert des capitales d'empires à l'est (Damas et Bagdad) et au sud (Le Caire en 1517 face aux Mamelouks). Des soldats chrétiens servent dans les rangs du Sultan contre d'autres ennemis musulmans. C'est pour cette raison que nous ne pouvons pas parler de djihad à propos des conquêtes ottomanes. La loi du fratricide est une singularité de la "Sublime porte": le sultan exécute ses frères. Ces assassinats sont consubstantiels à l'existence de la dynastie ottomane. Les grands commis de l'Etat et les vizirs en font les frais également lors de chaque succession. Le grand vizir est le premier dignitaire de l'Etat et parfois, l'auteur de "révolution de palais".Les non- musulmans sont considérés comme des dhimmi ( ils sont protégés en échange de leur soumission à l'Empire). Ces diverses populations aident l'Empire à occuper l'espace européen. Tout au contraire, à l'est de l'empire, on note l'existence de confréries (tariqa) chiites contre lesquelles lutte le sultan. A l'ouest, de nombreuses églises sont transformées en mosquées à l'image de celle de Sainte- Sophie d'Istanbul. L'empire exerce sa suzeraineté sur les provinces par le biais des beys qui exercent le pouvoir politique et lèvent les impôts. Mehmed II (1451-1481) est dit le conquérant pour avoir annexé Constantinople, Selim Ier (1512-1520) est dit le cruel pour avoir lutté contre les Perses et avoir exécuté plusieurs dizaines de milliers de chiites (têtes rouges). Enfin, Soliman (1520-1566) est dit le Magnifique et le Législateur. Ces trois sultans représentent l'apogée de la puissance de la maison d'Osman. Le 17ème siècle est marqué par un calme relatif. Mais cet apaisement s'est fait au détriment du pouvoir absolutiste du sultan qui, en réalité, accorde toujours plus d'autonomies aux provinces (les dirigeants locaux perçoivent les taxes et les droits de douane sur les produits importés). Malgré la fameuse défaite de Lépante (1571) qui détruisit la quasi- totalité de la flotte ottomane, cette dernière se reconstitua rapidement, permettant la conquête de Tunis en 1574. La défaite devant Vienne en 1683 est d'une tout autre nature. Elle signe la fin de la présence ottomane sur certains territoires balkaniques (Hongrie, Transylvanie, Serbie...) au profit de l'Empire austro- hongrois, de la Pologne et de Venise.Le 18ème siècle et le début du 19ème siècle sont marqués par des guerres endémiques avec l'empire russe et la perte par la maison d'Osman d'autres territoires européens et caucasiens. C'est à compter du 18ème siècle que l'Europe commence à évoluer en dehors de la sphère d'influence de l'empire ottoman. Ce dernier ne s'imprègne pas de la nouvelle doctrine capitaliste en vogue aux Pays- Bas et en Angleterre qui usent du crédit et instituent des banques centrales. Les janissaires (les soldats de la Sublime Porte) vont devenir incontrôlables et une force capable de renverser les sultans: ils seront dissous en 1826.Le début du 19ème siècle voit la perte par l'empire de l'Egypte. C'est un coup dur porté à la maison d'Osman puisque le pays des pharaons est le 1er territoire musulman (dar-al-islam) à sortir du giron ottoman.Toujours pendant cette période, il perd nombre de ses possessions européennes (Serbie, Bosnie, Bulgarie, Grèce...) mais aussi l'Algérie. Au tournant du 19ème siècle, les ayan (dynasties locales de gouverneurs) dirigent les provinces en lieu et place de l'Etat. La puissance de ce dernier n'étant plus que symbolique.En 1839, le sultan lance la réforme de la bureaucratie, nommée "tanzimat", pure évolution voulue par "l'ordre nouveau". En 1821, la Grèce se révolte et obtient son indépendance. Elle est le premier exemple d'une province à majorité chrétienne à sortir du giron ottoman. Les "tanzimat" promeuvent une justice indépendante, l'égalité de tous les citoyens (musulmans et non- musulmans) et la conscription. Le rescrit impérial de 1856 institue la liberté de culte, des écoles privées communautaires, des tribunaux mixtes, l'égalité d'accès de tous aux postes de l'administration, les legs privés aux patriarcats et la diffusion des actes juridiques en langue minoritaire... C'est une révolution qui s'opère dans l'empire sans bain de sang. Les "tanzimat" instaurent des écoles supérieures (aux côtés des anciennes médersa) dans les domaines de la médecine ou de l'administration ayant pour objectif de former les hauts fonctionnaires. Les réformes s'accompagnent d'une laïcisation de la gouvernance. Les tanzimat permettent le développement de l'opinion publique qui accuse le mouvement de réformes d'être anti- islamique. Le génocide des Arméniens quatre décennies plus tard trouve son origine dans le sentiment anti-chrétien qui commence à se développer. Des velléités indépendantistes se manifestent autant dans les Balkans que chez les Arméniens (chrétiens).En 1876, le sultan Abdülhamid II demande à son grand vizir d'établir une Constitution qui institue l'existence d'une assemblée élue (le caméralisme). Des élections parlementaires ont lieu en 1877 qui élisent une assemblée. Mais quelques mois plus tard, le grand vizir est exilé, l'assemblée dissoute et la Constitution suspendue. Les territoires balkaniques de l'empire se réduisent comme "peau de chagrin": la Bulgarie et la Bosnie obtiennent l'autonomie, la Serbie est indépendante et la Thessalie tombe dans le giron de la Grèce. La part de la population musulmane dans l'empire passe de 60% à 76%.Dans ce contexte, apparaît l'association des Jeunes- Ottomans qui sont des nationalistes, islamistes et futurs Jeunes- Turcs. Sous le règne hamidien, long de 33 ans, la communauté arménienne est perçue comme un mal intérieur de la Sublime Porte car elle s'est installée au coeur de l'empire, l'Anatolie. En sus, Abdülhamid II se sert des Kurdes qui, associés aux Turcs, massacrent 300000 Arméniens en 1895. Ledit sultan mène une guerre de l'intérieur contre tous ceux qui ne sont pas convertis à l'islam et notamment les Arméniens. Le club des Jeunes- Turcs rejette toute idée d'universalisme, de positivisme et versent dans le darwinisme social pour affirmer de manière péremptoire la supériorité de la race turque sur les autres composantes ethniques. L'idéologie naissante des Jeunes- Turcs est un savant mais dangereux mélange de darwinisme, de nationalisme, d'islamisme et de libéralisme. La révolution éclate en 1908: Abdülhamid II quitte le pouvoir et les partis politiques sont autorisés. En 1909, l'armée intervient, dissout l'assemblée composée de représentants en majorité partageant les idées du comité Union et Progrès. Les unionistes chapeautent la mise en place du nouveau régime et organisent des élections truquées. Le pluralisme politique est aboli au profit du Comité Union et Progrès qui gouverne seul. Ses membres sont en quasi- totalité turcs, ils ont infiltré l'armée et ses jeunes officiers. La révolution est en réalité un "pronunciamiento". Entre 1912 et 1913, deux guerres balkaniques éclatent avec comme belligérant l'Empire ottoman. Un jeu d'alliances lui fait perdre la première et gagner la seconde. Toujours en 1912, l'Albanie se révolte et la Sublime Porte perd le territoire libyen au profit de l'Italie. Dans le même temps, la Bosnie est annexée par l'Empire austro- hongrois. En substance, il s'agit de retenir que les Balkans se "désottomanisent".Lors de la Première guerre mondiale, l'empire ottoman est allié à l'Allemagne. Il bombarde les territoires russes. Un front militaire s'ouvre entre la Russie et l'empire. L'armistice de Moudros en 1918 entérine la capitulation totale. L'empire ottoman n'a de nom "empire" que le nom puisqu'il a perdu, et les Balkans européens, et les provinces arabes orientales.Le drame du génocide arménien a pour toile de fond, la considération des chrétiens de l'empire comme un mal intérieur, la suprématie de la race turque, le darwinisme social, la lutte pour la survie, la sélection naturelle, la survie des races les plus fortes. Toutes ces considérations idéologiques aboutissent à légitimer le génocide. A Adana, 17000 Arméniens sont massacrés en 1909. Le comité Union et et Progrès est ulcéré par le refus des comités arméniens de faire la guerre à la Russie en 1914. Certains dirigeants turcs jugés, reconnaissent la disparition de 800000 Arméniens.Mustapha KEMAL entre dans le comité Union et Progrès en 1906. Il est général pendant la Grande guerre et victorieux dans les Dardanelles. Est fondée en 1920 la république d'Arménie qui sera aussitôt "soviétisée". A la tête du gouvernement d'Ankara, Mustapha KEMAL se proclame seul représentant des intérêts de l'empire au détriment d'Istanbul. Les forces alliées , dont grec, occupent entre 1918 et 1922 Istanbul et le front de l'ouest qu'ils évacuent après les victoires du "général". Le sultanat est aboli en 1922. La République turque est proclamée en 1923 et le califat est supprimé en 1924. Le triumvirat (Enver, Talat et Cemal) qui avait présidé aux destinées de l'empire ottoman, depuis 10 ans, disparaît. Mustapha KEMAL devient plénipotentionnaire: il dirige les pouvoirs exécutif, législatif et militaire. En 1924, le régime kémaliste devient autoritaire. L'Etat contrôle l'enseignement, interdit les madrasa, les confréries et adopte les codes civil et pénal. Toute mention de l'islam est proscrit de la constitution. L'alphabet arabe est interdit au profit de celui latin dans la langue turque. Le pluripartisme politique n'existe pas. La république kémaliste adopte les six flèches qui la définissent: le nationalisme, le républicanisme, le populisme, l'étatisme, le laïcisme et le révolutionnarisme. Elle fait le choix de l'étatisme au détriment du libéralisme. En 1937, fusionnent en une seule entité l'Etat et le parti unique (le parti républicain du peuple). Elle s'inspire du fascisme et du nazisme. Le régime raciste turque s'attaque à la minorité grecque et procède à un échange de populations: il renvoie en Grèce les Grecs et accueillent sur son territoire, les anciens musulmans de la péninsule hellénique. Le régime kémaliste s'attaque également à la minorité juive qui est interdite de circulation dans le pays (1923). La minorité kurde fait aussi l'objet d'une répression: les révoltes de 1927 et de 1938 font des dizaines de milliers de morts côté Kurde. Mustapha KEMAL meurt en 1938 et le numéro 2 du régime, Ismet INÖNÜ lui succède.Pendant la Seconde guerre mondiale, la Turquie affiche sa neutralité. Au début de la "guerre froide", le pays se range du côté des Etats- Unis en intégrant l'OTAN (1951). Les années 1950 sont celles de la démocratie avec la réinstauration du pluripartisme. Les années 1960 sont marquées par le putsch de 1961 et l'armée place à la tête du gouvernement le vieil Ismet INÖNÜ. L'armée dispose de tous les leviers du pouvoir et désigne les candidats. En 1974, Chypre est annexée par le régime grec des colonels. La Turquie intervient et conquiert 40% du territoire aboutissant à la partition de l'île. Un nouveau coup d'Etat militaire (pronunciamiento) a lieu en 1980 avec à sa tête le général Kenan EVREN. Il dissout les partis politiques de la gauche et de la droite radicales. Il promeut un nouveau "kémalisme" empreint d'islamisme, contrairement à son illustre aîné. Ses hommes rédigent la Constitution de 1982. En 1987, les droits civiques sont rétablis par référendum. Dans le même temps, le PKK (parti kurde) d'Abdullah Öcalan lance une guérilla. En 1993, les escadrons de la mort sèment la terreur parmi les Kurdes. En 1997, débute une nouvelle politique de laïcisation des institutions: les écoles redeviennent publiques et laïques et les confréries sont placées sous le contrôle de l'Etat pour empêcher les progrès de l'islamisme rampant. Abdullah ÖCALAN est emprisonné et exilé. Des élections de 2002 émerge l'AKP (le parti de la justice et du développement), dirigé par Recep Tayyip ERDOGAN. Il devient Premier ministre et est toujours au pouvoir en 2011. Son succès est dû à l'épuisement d'un système sécuritaire dominé par l'armée. En résumé, depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, l'armée a joué un rôle politique majeur avec les putschs de 1961, 1970 et 1980 dans un contexte de guerre froide où le communisme et l'islamisme étaient considérés comme des maux qu'il fallait guérir. En 1997 et 2004, l'armée intervient à nouveau mais de manière plus douce, la lutte contre le communisme n'ayant plus cours. Aujourd'hui, elle veille sur les intérêts de l'Etat contre la progression de l'islamisme.La politique actuelle veille aussi à contenir les velléités indépendantistes des Kurdes du parti PKK d'Abdullah ÖCALAN. Le ratio de la population kurde au sein de l'ensemble de la population turque n'est pas négligeable puisqu'il représente environ 15% de la population totale. Ses représentants siègent au Parlement turc et le pouvoir central doit veiller à ce que le "Kurdistan" soit autonome mais pas indépendant.Quant à la population alévie, elle vit en Anatolie centrale, représente 15% de la population centrale et est assimilée du point de vue de la doctrine au chiisme duodécimain. La particularité de leur confession au sein de l'immense Turquie qui a adopté le sunnisme hanéfite renforce leur volonté de voir leurs croyances respectées par les Turcs qui devront en tenir compte.Concernant le génocide arménien des années 1909-1915, les intellectuels turcs ont pu se réunir et en parler sur le territoire national ces dernières années. C'est une forme de reconnaissance officieuse par "l'intelligentsia" turque avant pourquoi pas, dans un futur plus ou moins proche, sa reconnaissance par les représentants de l'Etat. Néanmoins, nous faisons là de la politique fiction puisque nous n'y sommes pas encore. La question kurde et le génocide arménien sont autant de chapitres ou volets (appeler comme tels par les instances de Bruxelles) qui retardent l'adhésion de la Turquie à l'Europe.Ces dernières années ont vu la collaboration de la confrérie de Fethullah GÜLEN à la présidence d'Erdogan puis leur rupture avec le licenciement par le président des fonctionnaires d'obédience güleniste. Ces derniers ont alors révélé des scandales de corruption dont est l'auteur le président ERDOGAN.
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